Le varroa
Cet acarien est responsable de la varroase. Il vit sur l’abeille adulte et dans le couvain mais il évite les butineuses (car elles sécrètent plus de phéromones de Nasanoff qui agissent comme un répulsif pour le varroa).
Le varroa se nourrit de l’hémolymphe (le « sang ») des abeilles

Symptômes de la varroase sur l’abeille adulte

Le varroa prélève environ 40% de l’hémolymphe durant la vie de l’abeille, il entraîne une chute des protéines, l’épuisement du corps gras et une moins bonne qualité de la gelée royale. En se fixant à l’abeille, il blesse la membrane articulaire entre les anneaux abdominaux et gène les mouvements des ouvrières.
De plus, le varroa est vecteur de certains germes pathogènes tels que les virus APV, SBV ou DWV.
Finalement, le varroa entraîne une baisse d’activité de la ruche, une diminution de la durée de vie des abeilles, une déformation des abeilles (ailes asymétriques et/ou noires, abeilles atrophiées…)

Symptômes de la varroase sur le couvain

Le varroa a une action traumatisante à l’origine des futures déformations de l’abeille adulte. Par manque de place dans les cellules du couvain, il peut entraîner un raccourcissement de l’abdomen dans 6% des cas.
Par ailleurs, tout comme pour l’abeille adulte, il pompe 15 à 40% de l’hémolymphe des larves ce qui provoque une perte de poids et une atrophie des glandes nourricières, mais aussi une moins grande résistance aux maladies et donc une durée de vie plus courte de la future abeille.
Enfin, il est aussi vecteurs de virus dans le couvain : loque, couvain sacciforme…


autres pathologies :
le virus DWV, la loque.