La loque
La loque, également dénommée loque maligne, loque gluante, loque puante ou encore pourriture du couvain, est une maladie qui touche le couvain d'abeilles. Seules quelques régions du monde ne semblent pas touchées par cette maladie : l'Afrique subsaharienne et l'Inde par exemple. La loque est une maladie de l’abeille extrêmement contagieuse et de ce fait, lorsqu’elle est mise en évidence dans un rucher, bien souvent plus d’une colonie est atteinte.

Cette maladie est provoquées par des bactéries qui dévorent les larves d’abeille à l’intérieur des alvéoles jusqu’à ne laisser qu’un résidu gluant.

Couvain infestÇ par la loque americaine


Symptômes de la loque 

Le signe le plus courant et évident de la loque est la mort des larves peu avant l’operculation des cellules, mais ce signe n’est pas spécifique de la maladie. Habituellement, les larves d’abeilles atteintes de loque meurent 1 ou 2 jours avant l’operculation des cellules, parfois juste après, mais toujours avant la métamorphose en chrysalide. La plupart des larves malades perdent leur position enroulée en fond de cellule avant de mourir. La majorité d’entre-elles sont rapidement détectées et enlevées par les abeilles nourricières, laissant des cellules vides dispersées aléatoirement sur le cadre de couvain. Les larves infectées échappant aux contrôles des abeilles adultes meurent, puis deviennent flasques et prennent une couleur jaune-clair qui vire rapidement au brun, dans le même temps celles-ci se dissolvent en une masse semi-liquide. Elles se dessèchent alors pour former une écaille de couleur brun foncé facilement détachable des cellules. La plupart du temps, le couvain sévèrement atteint peut avoir une odeur aigre ou de moisi, parfois acide, comme le vinaigre, mais souvent il n'y a aucune odeur.

Attitude des apiculteurs

Face à la loque, les apiculteurs doivent rapidement se débarrasser des ruches infestées du fait du fort risque de contamination. Généralement, ils sont contraints de brûler les cadres sur lesquels se tenait le couvain malade et même parfois la destruction par le feu de la ruche entière est nécessaire.
Mais maintenant les apiculteurs ont pu mettre au point des méthodes telles que celle du transvasement, qui leur permettent de conserver une partie de la ruche contaminée.

La loque est sûrement la maladie du couvain la plus dévastatrice, sa gravité et par là même ses conséquences sur le cheptel apicole, ont amené les pouvoirs publics à s'en protéger par l’établissement d'une sévère législation.

autres pathologies :
le varroa, le virus DWV.